Usages et archivages des contenus du web

La profusion de ressources sur la toile a modifié nos comportements. Recherche-t-on une information, une définition ? Wikipédia sur le smartphone que nous avons à portée de (ou dans) la main. La réponse est instantanée, alors que se déplacer jusqu’à sa bibliothèque, chercher son dictionnaire préféré et tourner les pages prend bien plus de temps. Et puis, l’édition de ce dictionnaire date de quelques années, rendant son information parfois un peu datée, et, le comble, le texte n’est pas indexé. Cette anecdote montre que la quantité, la mise en réseau et l’immédiateté ont changé notre rapport aux connaissances et ont forgé de nouveaux usages.

Par ailleurs, nous participons tous à accumuler les connaissances sur la toile, au travers des réseaux sociaux, des encyclopédies participatives, par exemple. L’une des qualités paradoxales de cet infini est sa taille humaine puisque quelques clics permettent d’accéder à tout document. Comme toujours, les choses ne sont pas si simples, et l’objet de ce numéro des Annales des Mines consacré aux « Usages et archivages des contenus du Web » est d’examiner comment notre relation aux contenus se modifie progressivement, comment cet infini s’organise, se structure et crée une nouvelle économie, faisant émerger de nouveaux concepts et de nouveaux métiers. Se pose également la question de garder une trace de ces contenus []

Extrait de l’introduction de Michel Schmitt, coordonnateur du numéro 10 de la série « Enjeux numériques » des Annales des Mines.

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Usages et archivages des contenus du web
Sous la direction de Michel Schmitt
Annales des Mines
Série « Enjeux numériques »
N°10 – Juin 2020

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