Trois nouveaux lauréats pour les Prix IMT-Académie des Sciences

Les Prix IMT-Académie des sciences, créés en 2017, récompensent chaque année des contributions scientifiques exceptionnelles au niveau européen dans les domaines du numérique, de l’énergie et de l’environnement. La remise des prix de l’édition 2018 s’est déroulée mardi 20 novembre sous la Coupole de l’Institut de France, lors d’une séance solennelle. Les trois lauréats récompensés, deux « Grand Prix » ex aequo, et un « Prix Espoir » ont répondu à nos questions.

 

Remise des Prix à l’Institut de France, le 20 novembre 2018

 

Deux lauréats ex æquo pour le Grand Prix IMT-Académie des Sciences

Pour cette deuxième édition, le jury a retenu deux candidats pour le Grand Prix IMT-Académie des Sciences : Ange Nzihou, directeur du laboratoire RAPSODEE-CNRS à IMT Mines-Albi et Pierre Comon, directeur de recherche CNRS, Grenoble INP.

– Ange NZIHOU, 52 ans, est un des pionniers de la valorisation des résidus. Ses recherches ont abouti sur de nouveaux mécanismes de production d’énergie à partir de déchets industriels, citadins, ou de la biomasse. Ange Nzihou a largement contribué à la structuration d’une communauté scientifique internationale sur ce sujet.

Ange Nzihou : nos déchets valent de l’or

– Pierre COMON s’est d’abord illustré dans le domaine du traitement du signal. Il a largement contribué à poser les bases des techniques de séparation des sources de signal. Ses travaux ont ensuite porté sur la factorisation de matrices mathématiques, qui trouvent des applications autant en imagerie qu’en chimie pour détecter des molécules toxiques.

Pierre Comon : du cerveau à l’espace, en quête de la solution unique

Prix Espoir IMT-Académie des Sciences

Le Prix Espoir IMT-Académie des Sciences revient à Ioan-Mihai Miron, chargé de recherche au CNRS-CEA

Ioan-Mihai MIRON, 38 ans, est un des experts mondiaux de la spintronique — une discipline qui s’attache à étudier et maîtriser les propriétés électromagnétiques des électrons. Ses travaux trouvent des applications dans le développement de nouvelles technologies de stockage des données, non seulement plus performantes mais également plus économes en énergie.

Ioan-Mihai Miron : quand le magnétisme cache la mémoire

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