Anna-Maria Pappa reçoit une bourse L’Oréal-UNESCO « Pour les Femmes et la Science 2017 »

Anna-Maria Pappa, docteur du département Bioélectronique de Mines Saint-Étienne (CMP, centre micro-électronique de Provence), est lauréate du programme de la Fondation L’Oréal et de la Commission Nationale française pour l’UNESCO. Elle  fait partie des 30 jeunes chercheuses distinguées pour l’excellence de leur projet par un jury présidé par le professeur Sébastien Candel, président de l’Académie des sciences.

 

Plus de 1000 chercheuses ont candidaté au programme français Pour les Femmes et la Science.  Ces bourses sont attribuées chaque année à 30 doctorantes et post-doctorantes dans divers domaines scientifiques afin de les accompagner dans la suite de leur carrière, soutenir leurs travaux de recherche et leur donner la visibilité qu’elles méritent.

Anna-Maria Pappa a soutenu sa thèse en septembre 2017 sur la « Réalisation de dispositifs électroniques organiques pour la détection de métabolites » (*).

La Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française pour l’UNESCO, s’engage depuis 10 ans à travers son programme de bourses L’Oréal-UNESCO Pour les femmes et la science.

La liste des lauréates a été dévoilée lors de l’événement Génération Jeunes Chercheuses qui s’est déroulé le 11 octobre à Paris.

Ces 30 jeunes chercheuses aux parcours brillants et aux travaux prometteurs viennent rejoindre la communauté des 2 530 chercheuses récompensées à travers le monde par le programme international L’Oréal-UNESCO Pour les femmes et la science créé en 1998.

« Toutes ont en commun l’excellence de leurs projets, et la volonté de partager leur passion auprès du plus grand nombre. Une génération de jeunes chercheuses qui chaque jour apporte sa pierre à l’édifice de la science de demain. »

« Les antibiotiques, c’est bio-électronique »

Anna-Maria Pappa travaille sur une plateforme de diagnostics in vitro dont l’objectif est de connaître et anticiper les effets des antibiotiques sur les bactéries, pour éviter le développement de résistances à ces derniers.

Ces tests in vitro présentent deux intérêts : l’originalité du couplage entre la biologie et l’électronique d’une part, et une technique innovante d’autre part, qui réduit le nombre d’étapes de tests, pour des résultats sensibles et fiables à moindre coût.

Anna-Maria a été distinguée dans la thématique « La science au service de l’humanité – Pour une santé universelle » (voir la présentation)

(*) Le département Bioélectronique (Centre Microélectronique de Provence, Campus Georges Charpak, Mines Saint-Étienne) poursuit notamment des travaux de recherche faisant appel aux technologies électroniques organiques de pointe qui ouvrent un potentiel de recherche essentiel dans le domaine de la santé. Elle vient de rejoindre la prestigieuse Université de Cambridge et le Dpt of Chemical Engineering and Biotechnology  en qualité de Research Associate.

La version originale de cet article a été publiée sur Panoramines, le site d’actualité de Mines Saint-Étienne

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