L’arrivée du numérique dans le cinéma a bousculé les pratiques des spectateurs et des professionnels. Cet ouvrage, qui réunit des contributions de chercheurs et de professionnels du cinéma et de la culture, pose une réflexion sur la réalité de ces bouleversements.
Avec le film Avatar de James Cameron, le train du numérique s’est mis en marche et les nouvelles technologies sont désormais omniprésentes. Un processus global de dématérialisation des supports s’est imposé en salle comme à la maison. On enregistre une montée accrue des films pouvant être téléchargés, visionnés en streaming ou consultés sur des supports mobiles aussi divers que des ordinateurs portables, des tablettes ou des smartphones.
Ces nouveaux modes de transmission et de réception du cinéma, la démultiplication des supports et des formats, ainsi que le nomadisme des écrans, viennent bousculer les pratiques des spectateurs et des professionnels de l’image. Révolution ou évolution de l’histoire des techniques, il apparaît incontournable de faire un état des lieux des changements technologiques et de leur impact sur les pratiques et les publics du cinéma.
Pour Michaël Bourgatte, chercheur à Télécom ParisTech et coordinateur de l’ouvrage : « Ce livre pose une réflexion sur les mutations structurelles et sociales engendrées par l’introduction des technologies numérique dans le champ cinéma. Il interroge notre rapport aux films et aux technologies, à nous, spectateurs. Nos représentations, nos attentes. Et que voit-on au final ? Et bien qu’il n’y a pas tant de rupture dans nos pratiques, mais bien une intégration et une appropriation progressive des technologies du numérique ».
Le cinéma à l’heure du numérique. Pratiques et publics.
Sous la direction de Michaël Bourgatte (Télécom ParisTech) et Vincent Thabourey (Cinémas du Sud) – MkF Editions. L’ouvrage est d’ores et déjà disponible en ligne sur le web de l’éditeur www.editionsmkf.com et sera en librairie en septembre 2012.
Les auteurs
Les chercheurs
Emmanuel Barot est maître de conférences à l’université Toulouse II – Le Mirail. Auteur d’études en philosophie des sciences et en théorie politique qui ont pour fil rouge le concept de dialectique et ses matérialisations.
Michaël Bourgatte est chercheur-postdoctorant à Télécom ParisTech. Ses travaux interrogent la circulation des formes cinématographiques et l’usage des nouvelles technologies dans le champ du cinéma et de l’audiovisuel.
Perrine Boutin est maître de conférences à Paris 3 Sorbonne Nouvelle, rattachée à l’IRCAV. Ses travaux s’articulent autour de la réception du cinéma, au cinéma, par le cinéma.
Vincent Bullich est maître de conférences à l’Université Paris 13, membre du LABSIC. Ses travaux concernent l’analyse socio-économique des industries culturelles.
Carole Desbarats a dirigé les études à la Femis jusqu’à 2009. Aujourd’hui, elle est en charge de la diffusion des savoirs à l’ENS. Elle est l’auteure de plusieurs essais dont L’effet Godard paru en 1989 ou L’enfance au cinéma (2008).
Anaïs Truant prépare un doctorat au sein de l’UMR CNRS Centre Norbert Elias. Son travail porte sur les pratiques des publics de cinéma en temps de crise.
François Theurel est docteur. Il a préparé son doctorat au sein de l’UMR CNRS Centre Norbert Elias. Son travail concerne les évolutions numériques des modes de diffusion cinématographique et leur impact sur les pratiques.
Les professionnels des secteurs du cinéma et de la culture
Alain Bombon, président de l’association Cinémas du Sud et directeur du cinéma L’Odyssée à Fos-sur-Mer.
Anaëlle Bourguignon, secrétaire général du Festival International du Documentaire (FID) de Marseille.
Jérôme Brodier, délégué général du Groupement National des Cinémas de Recherche (GNCR).
Jacques Brunie, directeur du cinéma Cine89 à Berre L’Étang.
Stéphane Correa, co-directeur du réseau de salles Polymages dans le Var et cinéma Henri Verneuil de La Valette-du-Var.
Henri Denicourt, directeur du cinéma Jean Renoir à Martigues.
Mathieu Labrouche, directeur du Cinéma Les Lumières de Vitrolles.
Rodolphe Lerambert, responsable du département Répertoire de l’ADRC (Agence pour le Développement Régional du Cinéma).
Murielle Lluch, responsable des relations publiques au Théâtre des Salins de Martigues.
Sabine Putorti, directrice de l’Institut de l’Image d’Aix-en-Provence
Vincent Thabourey, responsable de Cinémas du Sud.